Senix [ Rp ouvert a qui veut ]

Héros débutant Nombre de messages : 64 Date d'inscription : 18/12/2006

- Tanaris...
Une grande fosse désertique, pleine de sable, quelques rochers implantés a l'intérieur, deux trois ruines, des colonies de créatures dangereuses et associales, et l'on en a fait le tour...
Pourtant, Senix était amené à s'y trouver. Plus exactement, il devait se rendre en Gadgetzan, une petite ville Gobelines, qui se moquait des relations entre la Horde et L'alliance, la bas, elle régnait en Maître, et mieux valait savoir rester sage.
L'allure commencait a ralentir, Cømas, le tigre blanc de Senix se fatiguait de ce paysage aride et répétitif, ils allaient ainsi depuis longtemps maintenant, une affaire ayant empêché le griphon de faire le trajet habituel. Mais même si au début la chose était amusante elle ne l'était plus, et lorsque Cømas vit les remparts de Gadgetzan, il sut que son repos était arrivé.-

Gadgetzan...

- La commande avait été prise, déjà Senix devait repartir, direction Darnassus, pour y rencontrer la Grande Prêtresse et lui livrer les informations. ll n'avait pas envie de partir, le gryphon qu'il pouvait désormais prendre était trop long à son goût. Son regard déviant, il parcourut rapidement la zone, et décida de partir seul, en avant, vers Zul Farak, et ses trolls, certaines zones, étaient parfois inhabités, et cela lui semblait parfait pour méditer. -

* Ne pars pas, pars, reste, reviens, au revoir, adieu, que fais-tu ? Pourquoi ? Pars, ne pars pas, reste, reviens, va t'en... *

- Pourquoi ? Tel était le mot, pourquoi fallait-il que ce genre de pensées lui reviennent a l’esprit, des souvenirs qu’ils croyaient oubliés, des choses tellements anciennes aujourd’hui, sans intérêt, mais le passé trouve toujours le temps de vous retrouver, pour mieux vous assaillir… -

Il se fait tard… Mieux vaut quitter Tanaris…

Terres de Gangrebois

Le cheval se cabra brusquement devant un arbre renversé au milieu du chemin, sa cavalière, surprise manqua de peu d'être renversée. Mais elle ne se laisse pas démonter et calma aussitôt sa monture. Après deux jours de chevauchée il était normal que la fatigue commence à se faire sentir. Elle guida le cheval pour lui faire contourner l'obstacle et reprit sa route.

Quand elle y repensait, elle se demandait pourquoi elle avait accepté cette mission, surtout dans des conditions aussi difficiles...Le bois d'arbrefer n'était qu'une vomissure infâme, un cloâque nauséabond et toxique ou profileraient des créatures sournoises et à moitiée putréfiées. La jeune femme eu un frisson en repensant au Slime gluant qui avait profité de la nuit pour se glisser prêt de sa couche, il lui avait fallu deux heures pour nettoyer tout son paquetage après ça.

A perte de vue, bassins verdâtres, terres calcinées et traces de corruption. Cependant elle n'était pas là pour le plaisir mais pour une raison bien précise.

Son contact semblait être là, un gnome ventripotant vêtu d'une grande houppelande manipulait avec dextérité un petit canif. Il s'arrêta en la voyant s'approcher et la fixa du regard.

- Ahum...!
la prêtresse hésita juste quelques instants pour trouver ce qu'elle allait bien pouvoir dire puis reprit aussitôt avec douceur Bonjour petit homme, je suis Celestia Blackrose, je crois que...

Le gnome coupa brusquement la prêtresse d'une voix grincante et vigoureuse qui concordait parfaitement avec le décor :

- Arr Arr! la peste soit de ces femmes, toujours à babiller. Je n'ai que faire de ton nom femme, prends ceci et disparaît d'ici! Le gnome lui tendit un parchemin scellé dans un rouleau et recommenca à jouer avec son canif avec une lueur mauvaise dans le regard.

Celestia juga bon de ne pas insister et fit faire demi-tour à sa monture. Elle avait les informations, c'est ça qui était important. Il ne lui restait plus qu'a repartir pour Darnassus et remettre ces informations à la Grande prêtresse.
Tout de même, tout cela était bien étrange pensa t'elle. Elle ne savait en fait absolument rien sur cette afffaire, mis à part que la Grande prêtresse aurait aussi mis d'autres agents sur cette mission. C'est du moins ce qu'elle avait entendu dire, mais les bruits de couloirs ne précisaient ni le nom ni le nombre de ces agents potentiels.

Tout a ses pensées, elle pris la route de Darnassus en priant pour que les slimes ne dérangent plus ses nuits...

Sur le chemin de Darnassus

Héros débutant Nombre de messages : 64 Date d'inscription : 18/12/2006

Raaah encore ca !

- S'il détestait bien une chose, c'était ce téléporteur. Celui qui le menait de Rut'theran a Darnassus. C'était une sensation désagréable de pénétrer dans ce grand halo roseâtre, pour soudain se retrouver loin de la, c'était étrange, incomparable avec un Tp d'un confrère démoniste ou mage, non vraiment, cela ne lui réussissait jamais. -

Ce n'est pas tout... Tyranide Murmevent doit s'impatienter, la belle Tyranide...

- ll avait beau dire cela, il ne pouvait la voir, faire ainsi ce qu'elle avait fait a Illidan... Certes, elle pouvait ne pas l'aimer, mais s'en aller avec son frère, c'était selon lui un acte horrible, briser le coeur d'une personne était un acte ignoble.
D'ailleurs, lorsqu'il s'approcha d'elle, aussi bas qu'il s'inclina, avec toute la délicatesse qu'il eut pour lui donner les documents, il ne put s'empêcher de la regarder méchamment, il se sentait supérieur à elle. -

Dame Tyranide...

- Mais déjà, ses pas faisait demi-tour, il repartait d'ou ils venaient, faisant le tour du temple, pour en sortir, il croisa sur son chemin une femme, une humaine, chose rare en ses terres elfiques reculés. ll ne put que noter sa grande beauté, la grâce et la grandeur qu'elle dégageait, et il ne put s'empêcher de tourner la tête pour la suivre du regard. -

* Bien, je peux allez rendre visite a Aethalas, ils ont surement besoin de moi aux Chanteguerres... *

- ll se sentait nauséeux, il n'aurait su dire pourquoi, rien ne lui plaisait, rien ne l'enchantait plus ses derniers temps, il se sentait vidé, une carcasse que l'on traine désespèrement, en attendant de trouver mieux, le délic ou la chose qui vous redonne le sourire, mais il n'avait le temps de rêver. -

Voleur ! On vous réclame !

- N'était-ce pas la voie de la sentinelle du temple ? -

La traversée du port d'Auberdine à Rhut'theran ne pris que quelques heures. Le navire un bon vieux boutre à la proue bariolé de motifs elfiques fendait les eaux limpides du bras de mer qui séparait les deux terres. Accoudée au bastingage Celestia regardait avec rêverie les gerbes d'écume qui fouettaient les flancs du navire.

Elle se sentait un peu fatiguée par toutes ces aventures et ne lui tardait qu'une chose : retrouver un peu de calme et de repos dans une bonne auberge.
Elle passa une main sur son sac, elle ne devait en aucun cas perdre le précieux parchemin, gage de l'accomplisssement de sa mission. Perdue dans ses pensées elle marmonna a voix basse :

Tout de même, je me demande de quoi il s'agit...

Darnassus, capitale elfique

Une fois arrivée à Darnassus, la jeune femme s'accorda un peu de temps avant de retrouver Tyrande Murmevent. Elle s'autorisa à flâner dans les jardins, le long des grands bassins scintillants. C'était irrésistible, à chacun de ses passages dans la capitale elle se sentait encore plus attirée par la magie qui imprégnait ces lieux.

Ses pas finirent par la conduire au Grand temple de Darnassus, vaste édifice tout en marbre veiné d'argent. Un somptueux hommage aux dieux de la lumière. Tant de beauté en ces lieux pensa t-elle...

Elle franchit les grandes portes mais un elfe attirat aussitôt son attention, elle ne put s'empêcher de lui jeter un long regard alors qu'ils se croisaient. Elle lui trouvait un air à la fois élégant et hardi, même selon des standards elfique l'homme était plutôt beau. Je me demande de qui il s'agit....songea t'elle interrogative.

Tyrande Murmevent se trouvait dans la salle. Celestia la salua poliment puis lui remis son parchemin. La grande prêtresse pris le parchemin avec soin mais à sa grande déception le mis à la poche sans prendre le temps de le lire. Elle avait espéré avoir des informations a ce moment, c'était plutôt raté, Tyrande la remercia et la congédia immédiatement.

Alors qu'elle quittait le temple, elle entendit un garde crier :

Au voleur!

Elle s'élanca aussitot et vit un individu vêtu de noir se sauver à toute vitesse vers l'aile Est du temple. Le garde se lança a sa poursuite, mais le voleur le tua d'un mouvement de couteau précis. Le corps du garde s'écroula à terre sans vie alors que le voleur s'élançait d'un bond vers une échappatoire.

Arrête le, il a volé les parchemins! cria la grande prêtresse Tyrande murmevent.

Celestia se lança a sa poursuite sans trop réfléchir, le voleur était rapide mais il avait peu d'avance sur elle. Hélas pour elle, la fatigue du voyage se faisait sentir, le souffle commençait a lui manquait et elle sentait ses genoux se dérober sous son poids.

Epuisée et a bout de souffle, elle se laissa tomber lourdement à terre. Alors que le voleur allait sauter par une fenêtre ouverte une main s'abattit sur lui et il se retrouva au sol, immobilisé... Elle leva les yeux, il se trouvait juste là, l'elfe qu'elle avait croisé juste avant. Il la regardait en souriant, elle se sentit gênée d'avoir été si faible, si seulement elle avait pu se reposer et s'occuper un peut plus d'elle avant de venir ici....

Mais avant tout :

Les parchemins, récu--père les! haleta t'elle encore suffocante

Héros débutant Nombre de messages : 64 Date d'inscription : 18/12/2006

- ll est vrai, qu'en ayant entendu ses mots, presque par réflexe, l'elfe s'était camouflé, désormais habité, il s'était adossé au mur, regardant la scène qui se déroulait sous ses yeux. A la vue du voleur qui fuyait, il se demanda comment un être aussi stupide que lui avait pu pénétrer ici, Tyrande aurait du le remarquer aussitôt, elle devait se sentir bien sure d'elle.
Alors qu'il était si simple de les lui dérober, et de partir toujours camouflé, l'ennemi devait avoir des hommes sous la main en rab, mais cela ne le regarde pas après tout, un simple coup de manche de dague derrière la nuque, et l'homme se trouvait allongé au sol, complétement hors d'état de nuire. -

Les parchemins, récu--père les!

Ne t'en fais pas, il ne se réveillera pas avant un moment, j'ai tout le temps de me baisser...

- Elle prend l'histoire au sérieux elle, lui, il hésitait presque a laisser filer l'homme, il avait recu sa paye, les pièces d'or qui tiltaient dans sa bourse, c'était la seule chose qui l'intéressait pour le moment, il n'aimait pas Tyrande. Mais il aimait Darnassus, et cette affaire la mettait peut-être en péril.
Se penchant, il retira le masque de l'homme, mais ne put trouver aucun signe sur lui, ormis des blessures, et une grande laideur, pourtant humain, l'homme ne laissait rien transparaitre d'autre.

Les documents en mains, il les lança en direction d'une sentinelle, accordant un dernier regard a l'humaine, elle semblait vraiment fatiguée, elle devait venir de loin, mais lui aussi venait de loin, il n'avait pas a se soucier de détails aussi futile que cela, c'était un voleur, il vivait dans l'ombre, comme le laissait transparaitre ses vêtements aux teiintes sombres. -

Je vous emmène boire quelque chose ? ll semblerait que vous ayez eu la même galère que moi a subir, mais vous ramenez la fatigue avec vous...

- Après tout, c'était une occasion de rompre la solitude et de parler, enrichir la collecte d'informations, gouter les boissons Darnassiennes...

ll la regardait toujours comme s'il ne s'était rien passé, ses longs cheveux argentés d'elfe s'agitaient parfois sous la légère brise qui s'envellopaient doucement de Darnassus, la recouvrant d'une étoffe de soie voluptueuse, c'était ce qu'il préférait, quand cette ville, ou plutôt cette forêt, s'animait d'elle même, elle devenait réelement vivante, et malgré leur grande osmose avec elle, les elfes ne devenaient plus que les hôtes de ces lieux.

ll tendit ses bras en avant, faisant craquer ses mains, il commençait a son tour a ressentir les effets du voyages, cela à beau être du gryphon, cela n'en reste pa smoins désagréables sur le long terme, cette sensation de haut et bas sans cesse, bien que regarder les gens au dessous du lui lui ai toujours plus, malgré son âge elfique, il se délectait toujours a cracher sur certaines personnes lors d'un vol.

Après tout l'auberge n'est pas loin, il parait qu'elle est de plus très confortable...
Mais je vous ennuie surement.

Elle vit l’elfe fouiller le voleur à terre, faire une grimace de dégoût en voyant son visage puis lancer les parchemins à un garde qui venait juste d’arriver par l’autre côté. A présent l’elfe la regardait posément en l’entretenant de banalités, il affichait cet air supérieur dont les elfes étaient si fiers. Celestia se sentit bouillir, si quelqu’un chose l’agaçait plus que tout c’était bien cet air stupidement arrogant que prenaient les elfes en s’adressant aux « humains ordinaires ». De plus elle s’était ridiculisée devant lui et ça ne lui plaisait pas du tout.

Le voleur, puisque l’elfe était visiblement un voleur semblait bien sur de lui…Une faiblesse pensa Celestia…Elle se remit debout et concentra son énergie magique quelques secondes, une vague de bien être l’envahie et elle se sentit bien mieux. Elle se tourna vers l’elfe, bien décidée à lui répliquer quelque chose de bien cinglant dont il se souviendrait…

Tu fatigues ma vieille ! Tu aurais du penser à faire ce sort de « régénération ardente » bien plus tôt ! Mugit une voix sourde derrière elle.

Cette voix….oh non pas lui, il y en avait assez avec l’elfe déjà… ! Elle ferma les yeux et sans même se retourner répliqua au nouveau venu sur un ton faussement amusé : Kartaroc! De tous les fléaux qui parcourent ce vaste monde, il faut vraiment que je tombe sur toi ??

Un sourire se dessina derrière l’épaisse barbe du nain et il poussa un grognement bestial. Le nain portait une antique armure de maille couverte de tâches douteuses, reliquats de nombreuses beuveries dans toutes les tavernes du globe certainement. Kartaroc était plutôt grand pour un nain, à le regarder comme ça on pouvait presque penser avoir affaire à un humain de petite taille. Mais, l’illusion ne durait pas longtemps, c’était réellement un authentique nain des montagnes. Son visage taillé dans le granit lui donnait des traits durs et la barbe qu’il portait longue selon la tradition de son espèce lui arrivait à la ceinture.

Kartaroc….murmura Celestia

- Eh, oui c’est bien moi ! Lui répondit le nain en haussant ses larges épaules

- J’ai souvent priée pour te voir mort ou te tuer moi même…et te voila qui te présente devant moi comme ça dit Celestia d’une voix froide et détachée. La prêtresse ouvrit les yeux et se retourna vers le nain, une sombre flamme dans les yeux.

- Ah mais non attends ma vieille, tu fais erreur récita rapidement le nain soudainement pris de sueurs froides en voyant les yeux meurtriers de Celestia.

- Ne m’appelle plus « ma vieille » nain cabochard !! s’enflamma la prêtresse en empoignant sa baguette magique….

Alors que la situation semblait devoir dégénérer, Tyrande Murmevent arriva escortée de nombreux gardes d’élites. Les gardes se déployèrent en formation autour du groupe, deux d’entre eux empoignèrent le corps inconscient du voleur de parchemin. Sur un signe de Tyrande ils le trainèrent devant elle, la Grande prêtresse se pencha sur lui, l’examina et se releva vivement.

Il vit toujours….achevez le ! Tyrande avait déclamée cette sentence si abruptement qu’un froid glacial semblait s’être abattu sur le temple. Alors que les gardes, disciplinés, s’apprêtaient à l’achever Celestia n’y tenant plus l’apostropha :

Mais, attendez ! Vous ne pouvez….Mais elle n’eut pas le loisir de terminer sa phrase, Tyrande la coupa poliment mais d'un ton qui n'admettait aucune réponse.

Je vous remercie Celestia, et vous aussi dit elle en regardant tour à tour l’elfe et le nain mais maintenant vous devriez quitter ces lieux, il n’y a plus de danger. Je viens de récupérer les trois parchemins.

Le voleur émis un couinement bref quand les gardes lui tranchèrent la gorge puis le cortège s’éloigna, Dame Tyrande en tête. Celestia restait seule avec le nain et l’elfe, elle remarqua d’ailleurs que l’elfe n’avait pas l’air d’approuver ce qui venait de se passer et elle en ressentie presque de la sympathie. De toute façon, sa colère était retombée avec cette interruption dramatique.

…3 parchemins….

Elle eu un déclic et s’adressa simultanément à ces deux compagnons de façon a ce que personne d’autre ne l’entende : Eh ! Dites moi, vous étiez aussi en mission pour Tyrande n’est ce pas ?

Kartaroc se rapprocha d’elle avec un petit sourire et entrouvrit discrètement sa besace à l’intérieur de laquelle on pouvait clairement distinguer un parchemin coincé entre deux bouteilles de bière des marais. Il poussa le grognement bestial qui lui tenait lieu de rire, referma sa besace et partit à toute vitesse.

Celestia le regarda partir avec stupeur, puis se fendit d’un grand sourire de mauvais augure en pensant à quelque chose. Elle se rapprocha de l‘elfe qui faisait grise mine assis sur l’appui de fenêtre.

Il avait l’air un peu boudeur et semblait bien moins présomptueux que tout à l’heure, tant mieux pensa t’elle. Maintenant on va pouvoir discuter, il a vraiment quelque chose d’intriguant cet elfe. J’ai besoin de son aide de toute façon, il va falloir que je prenne le risque de lui faire confiance.

Elle le regarda dans les yeux et en gage d’apaisement posa une main sur son bras.

Je m’appelle Celestia… si votre offre tient toujours j’ai plutôt soif dit elle, et c’était de plus tout à fait vrai, toutes ces émotions l’avaient desséchées. Elle passa machinalement la langue sur ses lèvres tout en parlant.

Allons à cette taverne confortable dont vous m’avez parlé, je crois que nous avons des choses à nous dire et je vais avoir besoin de vous…